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Après une petite sieste, nous allons nous promener du côté de la plage, ou plutôt des plages car il y en a trois. La dernière étant la plus belle. Entre temps nous sommes montés en haut du phare d'où on a une vue sur l'ensemble de la ville. J'ai oublié de dire qu'il fait environ 25 ° mais avec un vent à décorner les bœufs. Du coup les ferries ne sortent pas, on va attendre quelques jours sur cette île avant d'aller à Fogo.

Bien arrivés hier soir, ou plutôt à l'aube ce matin. Le temps de faire les visas, de trouver un taxi au bon prix et de rejoindre notre hôtel, nous étions au lit à 2 h du matin, heure locale, c'est à dire 4 h en France. 

Ce matin nous changeons d'hôtel car celui d'hier trop excentré. Démarches dans les agences pour se renseigner sur les ferries, les locations de voiture, les logements. Petit passage à travers le marché très coloré, puis repos dans un restaurant devant une bonne bière pour fêter l'anniversaire de JL.

     Que dire d'un tel voyage dans cette partie de l'Inde?  

     D'abord qu'il fut d'une richesse incroyable dans la mesure où il nous a apportés énormémént de choses concernant:

                - La géographie de cette partie du monde que nous ignorions totalement. Que de paysages différents! 

                - Les rites religieux avec comme religion principale, l'hindouisme dans laquelle nous avons été totalement immergés.

                 - La connaissance de cette immense population toujours accueillante, souriante, cherchant à nous aider.

                 - Les habitudes vestimentaires avec ces couleurs bigarées en fonction des castes, du niveau social, des religions.

                 - La rencontre d'une foule d'animaux sauvages et domestiques dont les vaches sacrées, les chèvres, les singes, ... 

        Cependant nous avons été touchés par:

                  - Une grande pauvreté notamment dans certaines régions.

                  - La pollution visuelle, olfactive et auditive qui est partout, essentiellement dans les villes.

       L'Inde est cependant un pays en développement et dit "émergeant". De plus en plus d'Indiens ont les moyens aujourd'hui de se déplacer, faire du tourisme et utilisent les techniques modernes de communication (portables, Internet,...)

                        Retour dans le Maharashtra

Mercredi 25 février

         Pune étant une très grande ville, on met  plus d'une heure de bus avant de rejoindre l'autoroute. Entre temps le bus ayant des freins très crissants et sans doute en mauvais état on s'arrête dans une station de réparation, mais rien ne change...Très belle descente du plateau du Dekkan avec de jolies vues, mais la vitesse empêche de prendre des photos correctes. Quand le bus nous dépose vers 13 h, après la traversée longue et fastidieuse de la banlieue de Bombay, nous sommes pris en charge par un jeune indien. Son père est chauffeur de taxi, et doit venir le chercher. Il nous amène donc à l'aéroport. Et là, surprise, on a des difficultés à rentrer dans le hall. On doit montrer notre titre de voyage, et comme l'avion part à 21 h et qu'il n'est que 14h, ce n'est pas autorisé. Il faut arriver 3 à 4 heures avant. Que faire avec nos bagages, il n'y a absolument rien aux alentours de l'aéroport? On ne va quand même pas repartir au centre ville pour revenir quelques heures plus tard. Le temps de discuter avec le policier, la queue se forme derrière nous. Du coup, un autre policier arrive, il est plus clément et nous laisse rentrer. Le reste du voyage se passe bien, et nous arrivons à Autun le lendemain à 14 h bien fatigués. 

Mardi 24 février

        Encore une bonne matinée de route en bus pour rejoindre cette très grande ville qu'est Pune. La route n'a rien d'extraordinaire, tout est assez sec et pauvre. A l'arrivée, nous cherchons une chambre, mais tout est plein. Il est plus que midi et comme nous avons faim, nous allons manger dans un bouiboui. Enfin c'est plutôt Jean Luc qui va manger car je ne peux rien avaler tellement c'est pimenté... Puis nouvelle recherche de chambre jusqu'au moment où on s'aperçoit qu'on n'est pas dans le bon quartier des hôtels indiqués dans notre guide. Un rickshaw, ce sera le dernier, et nous voilà en train de chercher encore et encore... C'est toujours "full" . On finit par trouver dans un endroit un peu pourri et vraiment cher, mais bon, on n'a pas le choix. Balade en ville, rien à voir d'ailleurs, à part la pauvreté des gens du coin... Le soir, dernier repas. Je prends du curd rice découvert il y a quelques jours, mais qu'on trouve rarement.Je sais que ce n'est jamais épicé, et c'est même très bon.

         Dernière nuit en Inde pas terrible. Un rat qui vient nous rendre visite en début de soirée. Il part dans un trou que JL bouche avec du papier, mais toute la nuit on l' entend gratter pour essayer de passer...

Lundi 23 février

       Nous avions prévu de remonter sur Bombay avec un train de nuit, le mardi soir, notre avion étant le mercredi soir. Malheureusement, le train est complet, celui de jour aussi, et le bus de nuit direct avec couchettes est beaucoup trop cher. Nous changeons donc complètement notre programme de retour, et remontons à Bombay en trois jours. Ce qui finalement s'avérera mieux, car on a revu une dernière fois la vraie Inde.

       Le bus nous amène donc à Kolhapur en traversant une dernière fois les Ghats Occidentaux. Cette route de montagne est très belle, et nous ne regrettons pas notre choix. En fait nous remontons sur le plateau du Dekkan qu'on a vu tout au début du voyage. La region semble assez pauvre, avec des cultures intenses de canne à sucre. Sur le bord de la route, il y a des galettes de crottes d'animaux qui sèchent au soleil et qui sont ensuite empilées comme une botte de foin. A quoi ça sert? On pense à l'engrais, ou à alimenter leurs feux pour faire la cuisine. 

        La route est longue et nous arrivons assez tard. Ce n'est pas du tout une ville touristique, nous sommes les seuls Blancs et tout le monde nous regarde avec étonnement. Rien a visiter ici, et après avoir posé nos sacs dans une chambre d'hôtel, nous sortons pour voir l'ambiance du coin. Beaucoup de petits commerces à même le sol, du bruit, de la pollution, des odeurs en tout genre, mais c'est l'Inde, la vraie, pas l'Inde touristique des derniers jours.

                        Trajet dans Goa

Dimanche 22 février

          Deux bus nous amènent à Panaji, l'ancien comptoir portugais. Après quelques difficultés pour trouver une chambre, nous partons visiter cette petite bourgade. Malheureusement, on est dimanche et tout est fermé. C'est resté un lieu très catholique, et tout le monde respecte la fermeture hebdomadaire. On a même du mal à trouver un petit restau. En fin d'apres midi, nous ressortons pensant que ce serait ouvert, mais c'est pareil. Petite balade donc à travers la ville qui n'a rien d'extraordinaire. Il y a de vieilles maisons avec des balcons, mais aucun entretien, c'est un peu laissé à l'abandon. Seule la belle église de ND de l'Immaculée Conception est encore entretenue, comme d'ailleurs toutes les églises dans ce pays.

Vendredi 20 février

         Nous quittons Palolem pour remonter un peu plus vers le nord. Au bout de 2 heures on arrive à une nouvelle plage, la plage de Benaulim. Nous cherchons d'abord une guesthouse sur la plage, mais ici il n'y a que des restaurants. Enfin, on trouve une chambre chez l'habitant entre la plage et le village. Nous passons le reste de la journée à nous baigner et faire les boutiques pour touristes.

        Le soir nous dînons avec Yannick et Annie, qu'on retrouve ici à Benaulim. Soirée sympa, car nous avons plein de points communs.

Le 21 février

        Aujourd'hui, promenade à vélo sur cette immense plage, sur le sable mouillé. Ça roule bien et nous faisons ainsi plusieurs km. Plusieurs bains également dans cette eau bien chaude. Demain nous allons à la ville principale de Goa, Panaji.